LE MEETING DE SEGOLENE ROYAL
A DIGNE LE 18 AVRIL 2012
A REUNI PLUS DE 1200 PERSONNES
Voir le diaporama >>> Ségolène ROYAL

lundi 7 décembre 2009

LES FONDAMENTAUX-1

Dans le feu de l'action des conflits sociaux, nous oublions facilement les vraies raisons des licenciements massifs, de la précarité de l'emploi.
Avant la "globalisation", avant la mise en place de l'organisation mondiale du commerce, la situation de l'emploi pouvait se résumer en quelques aspects :
  • les ENTREPRISES canalisées par une honnête législation du travail
  • les ENTREPRISES versent des salaires raisonnables, assurent une sécurité d'emploi
  • Les ACTIONNAIRES courent le risque d'appuyer les Entreprises
  • La publicité (organisée par les Entreprises) encourage la consommation
  • La facilité du crédit amplifie la consommation
  • ENFIN, le flux financier des bons salaires transformés en réfrigérateurs, voitures et glaces à la vanille revient à l'entreprise et repart pour un nouveau cycle.

Seulement voilà, l'ère de la Globalisation arrive et notre shéma est quelque peu bousculé :

  • Les ENTREPRISES bénéficient d'une législation du travail "allégée"
  • Les ENTREPRISES versent de médiocres salaires, la précarité s'installe, le salariat devient risqué
  • Les ACTIONNAIRES courent le risque d'appuyer les Entreprises
  • La consommation n'est plus l'objectif principal
  • L'objectif principal >>> produire au plus bas prix, souvent délocaliser
  • Exporter >>> la consommation est ailleurs, le crédit est ailleurs
  • Le flux financier produit par la consommation en Asie, en Inde revient à l'Entreprise et repart vers un nouveau cycle.

On remarque, entre autres, que l'Actionnariat conserve son degré de risque et aussi son niveau de profit tandis que le salariat voit son niveau de revenu diminuer et son degré de risque augmenter.