Ne nous y trompons pas cette seconde manifestation est une riposte à la violence du régime marchand. Ces mouvements de masse montrent à l'évidence que la société civile n'est pas dupe des basses manoeuvre des sratèges du choc.
Naomi Klein décrit assez clairement la situation (la stratégie du choc, actes sud, 2008) ...Les partisans de la stratégie du choc croient fermement que seule une fracture radicale - une inondation, une guerre, un attentat terroriste, (une crise économique) - peut produire le genre de vastes pages blanches dont ils rêvent. C'est pendant les moments de grande malléabilité - ceux où nous sommes psychologiquement sans amarres et physiquement déplacés - que ces artistes du réel retroussent leurs manches et entreprennent de refaire le monde (capitaliste, corporatiste. Exemple : licenciements à outrance, aides illimitées aux grandes entreprises au bord de la faillite : pour les relancer sur la même voie ? etc...).
Digne. CGT en tête, la manifestation démarre
Digne. Le cortège du syndicat FO.
Digne. Alain Bard de la CGT, sur la terrasse de la Préfecture.
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